LES ENNEMIS DU SYSTEME :
CE QUILS EN DISENT
LE PCN DANS LA PRESSE
« Il
adopte une ligne « nationale-communiste », proche du nouveau parti communiste russe de
Guennadi ZOUGANOV, que THIRIART avait rencontré peu avant de mourir...
Pour Luc MICHEL, président et théoricien du parti, les formations nationales-populiste vont avancer, mais seront incapables de faire face à la terrible crise économique et sociale qui sabattra sur lEurope vers 1997, et qui prévoient bon nombre dobservateurs américains. Cest alors que sonnera, dit-il, lheure du PCN qui aura misé sur la formation de cadres et ne se bornera pas à envoyer aux assemblées des hommes dépourvus dune vision globale et cohérente de la politique. Qui plus est, la crise sera telle que la solution ne pourra être quhyper-sociale : les nationalistes européens, grands-continentaux, devront, sous la pression des faits, annexer les doctrines et les programmes des communistes pour leur donner une dimension nouvelle qui sera identitaire et écologique.
MICHEL EVOQUE UNE GRANDE ALLIANCE DES NATIONAUX-REVOLUTIONNAIRES, DES COMMUNISTES ET DES ECOLOGISTES RADICAUX (NOIR-ROUGE-VERT) QUI ABATTRONT LE CAPITALISME TRANSNATIONAL AMERICAIN, ENNEMI DE TOUS LES PEUPLES DEUROPE. »
(« Les Nationalistes sont de retour », LE CRAPOUILLOT, Paris, mai-juin 1994)
« ...un
requérant qui sort à tout le moins de lordinaire : Luc MICHEL président du Parti
Communautaire National-européen (PCN) dont lidéologie, pour faire bref, conjugue
des thématiques généralement catégorisées à lextrême gauche et à
lextrême-droite. »
( LA LIBRE BELGIQUE, Bruxelles, 31 janvier 1995)
« Parmi
les vingt-trois listes qui se présentent à lélecteur bruxellois, treize proposent
une alternative, modérée, radicale, extrémiste de droite(FN et AR), loufoque ou
sérieuse, aux partis traditionnels ...
Le PCN (Parti communautaire National-européen) « national-bolchevique » sont prend aux « pourris » et aux « nazis » et prône une Europe unitaire et communautaire « indépendante de Washington ».
(« Les treize alternatives du scrutin régional », LE SOIR, Bruxelles 19 mai 1995)
« Basé
à Charleroi , en Belgique, le PCN dispose de locaux très spacieux, et de moyens
importants, à la mesure de son ambition transnationale. En 1987, il a été accusé
davoir inspiré les Cellules communistes combattantes, sorte déquivalent
belge de notre Action directe. Il est vrai que le PCN appelle à la lutte armée, mais il
ne semble pas privilégier le combat terroriste. Totalement et radicalement pro-russe, il
milite activement en faveur de ses alliés. en 1986, il diffusait par exemple une affiche
très explicite : « Halte à lagression américaine contre la Libye ».
En France, les thèses de Jean THIRIART rencontrent un écho très favorable chez certains adhérents du GRECE (...) Mais le courant national-communiste a son réseau spécifique. Publiée à Béziers, la revue PARTISAN EUROPEEN est à la fois un journal militant et une revue théorique...
Moins en pointe que le PCN, PARTISAN EUROPEEN reste donc russophile. Il a dailleurs, avec le Parti belge, des contacts permanents. »
(Christophe BOURSEILLER, LES ENNEMIS DU SYSTEME, ED. R. Laffont, Paris 1989)
«
Lannée 1987 a vu les murs de Marseille se couvrir daffiches relatives à une
revue, CONSCIENCE EUROPEENNE, éditée en Belgique par un Parti Communautaire National
Européen (PCNE) dirigé par Luc MICHEL (...) Le PCNE est lhéritier des thèses
développées dans les années 1960 par Jean THIRIART (...) Il est facile de faire le lien
entre le collage des affiches et les militants de Forum Provence, dautant que
lun des correspondants du PCNE pour la France est Thierry MUDRY. Les bonnes
relations de Forum Provence et du PCNE aboutiront à la venue de THIRIART à Marseille
pour un débat au « Mac-Mahon ». »
(REFLEX, Paris, 1993)
« Ce
sont les militants du Front nationaliste (FNF), les cadres du Mouvement socialiste
populaire (...) et des éléments isolés provenant de la gauche et de la mouvance
écologiste qui fondèrent en 1984 ce parti nationalite-révolutionnaire. Le PCN est le
principal héritier de lorganisation révolutionnaire JEUNE EUROPE menée entre 1963
et 1969 par Jean THIRIART. Le PCN se présente depuis sa création à toute les élections
et installa en 1991 de vastes locaux à Bruxelles. Ses scores restent dérisoires, malgré
la « percée » quil obtint, en 1994, à Fleurus avec 4% des voix. Parfaitement
bien structuré (avec plusieurs locaux, une imprimerie, du matériel de propagande), «
armé » dun corpus idéologique détaillé, ce parti paneuropéen reste le « petit
canard noir » du nationalisme belge. Il lança a partir de 1994 des campagnes visant à
saboter lascension du Front national et une O.P.A. sur lensemble des militants
des organisations dextrême-droite.»
(Manuel ABRAMOWICZ, LE DESARROI DEMOCRATIQUE, Ed. Labor, Bruxelles, 1995)
« Entre
nationalisme et communautarisme, le PCN défend, aujourdhui encore, après le
décès de son maître à penser, ses positions pour la construction dune grande
Europe communautaire. Il est à rappeler que THIRIART fut lauteur de manifestes
nationalistes-révolutionnaires européens tels « lEurope, un Empire de 400
millions dHommes », « La Grande Nation » et « Le Parti de lEurope », pour
ne citer que ceux-ci... Outre le PCN basé à Charleroi en Belgique, on peut découvrir
dans notre douce France des disciples effrénés de THIRIART en la personne du groupe «
PARTISAN EUROPEEN ».Depuis Béziers, ce dernier édite une revue du même nom (...) Il
est clair que la dialectique du PE est propice à la récupération de militants issus de
lultra-gauche. cela révèle dune absolue volonté de sortir dun clivage
droite-gauche qui serait néfaste à létablissement dun empire européen
nationaliste et communautaire. Pour propager ses convictions idéologiques, le PE est
aidé dans sa tâche par ses camarades belges des « GROUPES DE BASES DU BRABANT ».Basé
à Bruxelles, ceux-ci sont dirigés par un disciple résolu de THIRIART : de Ridder.
Dans sa revue « VOLONTE EUROPEENNE » créée en 1982, il ne cesse de professer le combat essentiel de lEurope contre lAmérique (...) En 1992, « LE PARTISAN EUROPEEN » et les « GROUPES DE BASES DU BRABANT » décident de sintégrer définitivement au PCN formant ainsi lunité nationaliste-révolutionnaire de tendance pro-communiste. Le national-communiste professé par THIRIART se retrouve aujourdhui inscrit dans une seule et unique structure, le Parti Communautaire National-européen qui depuis Bruxelles établit ses réseaux via la France, la Hongrie, les Pays-Bas, etc... Le PCN dispose depuis sa création en 1984 dune maison dédition, les « EDITIONS MACHIAVEL »qui diffusent spécifiquement des écrits « Communautaristes » propre à ce parti (...) En octobre 1993, paraît le n 1 de la toute nouvelle revue du PCN « CORRESPONDANCE EUROPEENNE » en remplacement de « CONSCIENCE EUROPEENNE ». Sept mois plus tard, paraît, en appui, un bimestriel : « NATION EUROPE » ou « La voie de lEurope Unitaire et Communautaire ». Il est distribué dans les kiosques. Pour conclure, le PCN se dit textuellement : «Le Parti de lEurope, de la Justice et de la Paix ».
(Philippe HERTENS, « Paris-Moscou : Les nationaux communistes », LE NATIONALISME RADICAL EN FRANCE, Ed. de Magrie, Paris, 1994)
« Le PCN
annonce des candidats dans les quatorze arrondissements francophones de Belgique. Par
ailleurs, le PCN (Parti Communautaire National) proteste contre létiquette «
extrême-droite » que certains lui appliquent, le PCN rappelle que son programme
électoral est violemment anti-américain et, au contraire, favorable à un rapprochement
amical avec lURSS Il affirme que plusieurs des candidats, qui se présentent su
ses listes, sont issus de lextrême-gauche. »
("Le PCN dans quatorze arrondissements », LE COURRIER DE LESCAUT, Tournai, 25 septembre 1985)
« Luc
MICHEL dirigeant du Parti Communautaire National-européen (PCN) entent continuer et
développer laction commencée par Jean THIRIART à Bruxelles dans les année 60
avec le mouvement « JEUNE EUROPE » à savoir constituer un appareil politique capable de
libérer et dunifier lEurope. Dans son livre « LE PARTI HISTORIQUE
REVOLUTIONNAIRE » (Editions MACHIAVEL). Luc MICHEL veut décrire cet appareil en se
servant dexemples historiques et de théories politiques révolutionnaires
empruntées notamment à LENINE et aux marxistes-léninistes. Le Parti Révolutionnaire
européen dont le PCN serait lembryon devrait être tout à la fois un parti
révolutionnaire davant-garde destiné a renverser lordre établi et pas
seulement à le contester, un « PARTI HISTORIQUE » (il lui échoit aussi de fonder un
nouvel Etat, lEtat européen, sur les ruines des anciens Etats et dans être le
souverain) et un parti transnational unitaire et intégré (le Parti révolutionnaire
doit échapper aux querelles nationales et obéir à une direction unique). Luc MICHEL
oppose et détaille dans son livre chacun de ces traits (...) Lorganisation « JEUNE
EUROPE » créée en 1960 par Jean THIRIART a été la première tentative (sérieuse) de
créer un appareil révolutionnaire européen réunissant les trois caractéristiques
exposées par Luc MICHEL (celui-ci consacre dailleurs à Jeune Europe un important
chapitre de son livre). Mais cette tentative tourna très rapidement court lorsque Jean
THIRIART découragé par léchec de ses démarches auprès de la Chine populaire et
des Etats arabes révolutionnaires, décida en 1969 dabandonner la lutte politique.
Il y a quelques années, sous limpulsion de Jean THIRIART et de Luc MICHEL, le Parti Communautaire National-européen et la revue CONSCIENCE EUROPEENNE ont vu le jour. Mais depuis le temps de JEUNE EUROPE lidéologie de THIRIART et de ses disciples sest radicalisée en national-bolchevisme européen qui sinspire de la pensée dErnst NIEKISCH, elle-même tributaire des conceptions géopolitiques de Karl HAUSHOFER (NIEKISCH , imaginait un bloc continental germano-slave de Flessingue à Vladivostok ; THIRIART imagine une Europe de Dublin à Vladivostok ) et des considérations métaphysiques dErnst JÜNGER sur lapparition dun nouveau type humain (le Travailleur, ou encore, pour reprendre la formule de NIEKISH : « La troisième figure impériale » ; THIRIART, lui préfère parler de manière plus simpliste, avec un vocabulaire de science-fiction et de feuilleton de télévision, de « Mutant » ou de « Surhomme ». Ce nouveau national-bolchévisme européen pourrait aussi bien se situer dans la ligne des travaux de léquipe de la revue « VORKÄMPFER » composée de néo-conservateurs prussiens partisans convaincus de létatisme économique (nombreuses références à LIST, RODBERTUS et KLURX). Comme le note José CUADRADO COSTA, idéologue de la filiale espagnole du PCN de Luc MICHEL, dans son étude sue « lUnion Soviétique dans la pensée de Jean THIRIART ». Il sagit dun national-bolchévisme étranger aux valeurs völkisch et élargi aux frontière de la plus grande Europe.
(VOULOIR, Bruxelles, n 32/33/34, Automne 1986)
« Mardi
à 10h, trois membres du bureau politique du Parti communautaire national européen
(PCN) se sont enchaînés aux grilles de lambassade des Etats-Unis, boulevard du
Régent à Bruxelles, pour marquer « leur solidarité » active avec le peuple japonais
et la ville dHiroshima en particulier. Ils ont également précisé dans des tracts
: « En ce quarantième anniversaire de leur douloureux martyr, nous voulons marquer notre
refus de la guerre américaine que lon veut imposer à lEurope, et dont
limplantation des Euro-missiles représente un premier pas alarment. Notre
détermination aussi à lutter contre loccupation américaine en Europe est pour la
libération et lunification de la nation européenne ». Deux des manifestants ont
été emmenés pour vérification didentité. Un membre du bureau politique du
PCN a aussi remis à lambassade du Japon à Bruxelles une lettre ouverte
destinée aux maires des villes martyres dHiroshima et de Nagasaki".
(« Ils senchaînent pour marquer leur solidarité avec le peuple Japonais »,
(NORD ECLAIR, 7 août 1985)
« Le
PCN, cest quoi - « parti communautaire national européen ». Une liste qui
entend se présenter partout dans la communauté française. Elle prône « LEurope
Unie », se déclare « anti-américaine », réunit des gens de partout « de gauche
comme de droite, des extrêmes comme dailleurs », fait appel aux déçus du
socialisme, de lUDRT, du PSC (avec cette insistance : « bien entendu ! ».
(« P.C.N. »... européen jusquà Vladivostok », LE PEUPLE, Bruxelles, 14 et 15 septembre 1995)
«
Cest au lendemain du premier conflit mondial que le courant politique dabord
dénommé « nationalisme prolétarien » et ensuite « national bolchevisme allemand »
apparut dans ce pays en ruine. Notamment, lors de loccupation de la Ruhr par les
armées franco-belges. Son principal idéologue Ernest NIEKISCH, développa un programme
politique englobant un corpus nationaliste et socialiste. Lemblème du mouvement fut
la faucille et le marteau communistes, lépée du guerrier prussien et un aigle
noir. Dans une perspective anti-occidentale, les nationaux-bolcheviques souhaitaient
établir un pacte avec lURSS de STALINE et créer un empire de Flessingue (Pays-Bas)
à Vladivostok (Sibérie) (...) NIEKISCH, en 1937, fut emprisonné par la police nazie.
Après la guerre, ce courant politique subsista jusquà aujourdhui. Une
tendance gauchiste de la VOLKSUNIE flamande sen inspira (...) Depuis 1984, le Parti
communautaire national-européen le symbolise. »
(« Un empire de Flissingue à Vladivostok : Une vielle idée », TELE MOUSTIQUE, Bruxelles, 2 septembre 1993)
« Ils
développent un discours ambigu. Ils forment une nébuleuse influente. Etrangeté,
originalité et danger damalgame : attention THIRIART, PCN et Co. »
(CELCIUS, n 36, Paris, janvier 1991)
« Y a
des gars, qui forts de leur bon droit, iraient chez le Pape et aussi chez Dieu le Père
pour se faire entendre raison. Ils sont gonflés, les mecs. Mais qui oserait leur donner
tort ? Le Carolo Luc MICHEL est de ceux-là. Il a écrit à la cour dArbitrage. Pas
comme Van Cau veut le faire pour ses finances communales. Non lui, larchange, il a
adressé une longue bafouille aux augustes représentants de la cour pour leur demander
rien de moins que lannulation totale de la loi du 23 mars 1989 organisent
lélection européenne de 18 juin 1989 et, par voie de conséquence,
lannulation de lélection elle-même. Il ne fait pas de douces illusions, Luc
MICHEL. Les élus tiennent leur mandat à deux mains et ne sont pas prêts à le
relâcher. Non, on ne revotera pas pour choisir les mêmes ou en désigner dautres.
Il a seulement raison, le Président du PCN, en tant quélecteur, candidat et
représentant dune minorité idéologique, de relever que dans lélaboration
de la procédure électorale et dans le mode de présentation des candidats, on a un
tantinet serré les délais, et aussi , mis pratiquement les petites listes dans
limpossibilité matérielle de réunir à temps les 5.000 signatures nécessaires.
Sûr, la démocratie cest pas une panacée qui doit permettre à des emm...
denquiquiner tout le monde. Mais si tous les Belges sont égaux devant la loi, comme
dit si bien larticle 6 de la constitution, alors, ben, pour les élections
européennes, faudra que la prochaine fois on pense sérieusement à donner sa vraie
chance à chacun, non ?.
(« Pour Luc MICHEL, pas de mi-sel mi poivre », BELGIQUE N 1, Charleroi, 25 janvier 1990).
« La
Cour dArbitrage, à la suite dun recours en annulation introduit par
lA.S.B.L. « Parti communautaire national européen », a annulé une mesure de loi
du 4 juillet 1989 relative à la limitation et au contrôle des dépenses électorales,
ainsi quau financement et à la comptabilité des partis politique. La loi stipulait
que toute poursuite en cas dinfraction au code pénal commise dans le cadre de son
application était subordonnée à une plainte préalable formulée par la Commission de
contrôle... composée exclusivement de membres des partis représentés au Parlement.
LA.S.B.L. estimait que cette mesure empêchait le ministère public et les personnes
lésées dintenter une action publique et violait ainsi les principes
dégalité et de non-discrimination. La Cour dArbitrage a suivi le requérant
dans son argumentation et a donc annulé cette mesure. »
(« Financement des partis. Tous peuvent intenter une action », LA LIBRE BELGIQUE, Bruxelles, 3 janvier 1991)
« Jean
THIRIART fonda « Jeune Europe » (...) qui deviendra entre 1963 et 1969, la plus
importante organisation paneuropéenne nationaliste révolutionnaire... Jean THIRIART fut
influencé par le modèle de structuration du « parti révolutionnaire », élaboré en
1902 par LENINE ! Il se définissait comme un « national-bolcheviste européen ».
Certains de ses disciples le considèrent dailleurs comme le « Lénine de la
révolution européenne » Il est encore le père fondateur du « COMMUNAUTARISME»
développé dans le cadre de JEUNE EUROPE... En Belgique, ce Front nationalisme
révolutionnaire transnational, auquel avait songé THIRIART dans les années soixante, a
des adeptes. Ainsi le Parti communautaire national-européen (PCN) de Charleroi,
dirigé depuis sa création en 1984 par Luc MICHEL qui se qualifie de « parti anti-US »,
favorable au régime de Bagdad. Depuis septembre dernier. Luc MICHEL collabore à la revue
anti-lepéniste française : NATIONALISME & REPUBLIQUE. Cest lui qui réactualisa
et redynamisa par un important travail dédition, dés 1984, le credo théorique de
Jean THIRIART... Luc MICHEL développe, dans son programme doctrinal élaboré et
dogmatique, la conception « communautarisme » thiriartienne. Le PCN, avec sa
structure de type léniniste, regroupe danciens militants du Parti communiste belge
(...) Parti révolutionnaire : modèle de structuration du parti selon LENINE, développé
en 1902 dans son ouvrage « QUE FAIRE ? ». Lobjectif est de constituer une
avant-garde extrêmement organisée par des révolutionnaires professionnels. Pour
démultiplier son action, le parti doit bénéficier dun réseau complexe
dorganisations périphériques. JEUNE EUROPE et maintenant le PCN sen
inspirent »
(LINSTANT, Bruxelles, 10 décembre 1992)
« The
Parti Communautaire National-Européen (P.C.N.), a small but very active group founded in
1984 in Charleroi, spreads propagande against « American-Zionist imperialism » and «
cosmopolitanism ». The P.C.N. is not a far right organization, but it follows the
révolutionary nationalist ideas of Belgian theoretician Jean THIRIART. The P.C.N., which
is also active in Brussels, has links with the Russian National Salvation Front, on whose
behalf it has been issuing press releases. »
(ANTISEMITISM WORLD REPORT 93, Institude of Jernish Affairs, Jérusalem, 1993)
« Le
PCN utilise notamment comme slogan : « Libéraux, socialistes, catholiques, écolos :
4 partis une seule combine ». Le parti distribue en outre des tracts « toutes boites »,
dans lesquels il qualifie ses adversaire de « pourris » et accuse les forces de
lordre et la magistrature de « corruption ». Le PCN se prononce par ailleurs
pour un « marché économique européen de 400 millions dhommes » (donc incluant
lEurope de lEst) et se déclare farouchement « anti-américain » »
(LE DRAPEAU ROUGE, 28 et 29 novembre 1987)
« Vers
1984, on assiste à Charleroi à la redynamisation de l’œuvre de Jean THIRIART. La
plupart des ouvrages et travaux publiés par le « père du communautarisme » sont
réédités par les Editions MACHIAVEL. Cette nouvelle jeunesse est essentiellement due au
gigantesque travail élaboré par le responsable de cette petite maison dédition
militante, Luc MICHEL... Au mois de juin 1984, le Parti Communautaire National-européen
(PCN) est fondé sous la houlette de MICHEL. Le congrès fondateur réunit à Charleroi
des cadres originaires de plusieurs structures nationalistes de Belgique. Ce sont pour la
plupart des dirigeants du Mouvement Socialiste Populaire (MSP), ceux du Front nationaliste
(FNF), et des animateurs de la revue metapolitique CONSCIENCE EUROPEENNE, fondée en 1982
par des étudiants nationalistes de lUniversité Libre de Bruxelles... Le
PCN
sorganisa sur les bases structurelles professées par LENINE et rejeta
vigoureusement létiquette d «extrême-droite ». Objectif : construire le
Parti historique révolutionnaire européen de demain. Il se voulait lhéritier
idéologique et politique de JEUNE EUROPE et à cette fin sappropria
lessentiel de son programme. Jean THIRIART marqua son accord à la réactualisation
de ses théories et collabora, dans le cadre de lorgane de presse du parti, aux
initiatives de propagande du PCN, sans y adhérer néanmoins. Les mêmes thèmes y sont
développes. Les slogans du Parti Communautaire National-européen en sont
lillustration même ; « US go home », « Pour une nouvelle force révolutionnaire
», « Europe, Palestine, Amérique Latin, plusieurs fronts un seul combat », «
Impérialisme américain, sionisme : un seul ennemi pour la Nation européenne », etc. La
propagande politique du PCN est exempte de tout antisémitisme (...) Seule constante :
Lanti-américanisme et lanti-sionisme. « Le temps de lunité est venu
pour les partisans de lOrdre de la Paix, de lindépendance et de la
renaissance Européenne. Aujourdhui aussi, à lEst comme à Ouest, le visage
de lennemi est le même : cest celui du cosmopolitisme, de
limpérialisme américain et du lobby sioniste. Le temps est également venu pour
que sunissent les forces anti-impérialistes sur lensemble du territoire
Européen », et , comme THIRIART à cette même époque , le PCN prône une « alliance
euro-asiatique face à la puissance de lhégémonie américaine ». »
(Manuel ABRAMOWICZ, EXTREME-DROITE ET ANTISEMITISME EN BELGIQUE DE 1945 A NOS JOURS,
Edition EVO, Bruxelles, 1993)
« Le PCN
se présente aux élections belges, mais prône surtout une lutte sans merci contre ses
ennemis : limpérialisme américain et ses instruments de domination mondiaux ou
européens (ONU, OTAN, Gatt, les médias et la particratie européenne) et son allié
sioniste (sic). Le corpus du groupe révolutionnaire est radicalement anti-américain. Il
considère que lEurope est occupée depuis 1945 par les Etats-Unis. La première
action militante du PCN fut, par exemple, sa participation aux manifestations contre
linstallation des missiles américains, en 1984, à Florennes. Il distribua un tract
sur lequel on pouvait lire : « Cela ne peut plus durer, il faut agir... US GO HOME ! »
»
(TELE MOUSTIQUE, Bruxelles, 2 septembre 1993)
« Il y a
quelques semaines, une polémique éclatait outre-Quiévrain, à la suite des «
révélations » publiées par plusieurs journaux sur lalliance tacite entre une
nébuleuse issue de lextrême-droite et une fraction orthodoxe du Parti communiste
français. Laxe dordre intellectuel et dogmatique, entre « fachos » et «
cocos » occultant leurs nombreux tabous, se concrétisa, de manière pragmatique, alors
quà lEst, les régimes totalitaires montraient les premier signes de leur
écroulement. Des cadres du PCF furent les victimes consentantes dune opération de
séduction élaborée, dés les années quatre-vingt, par la « Nouvelle droite »
(mouvance intellectuelle originaire de lultra-droite la plus réactionnaire qui
tente de réviser lhistoire des fascismes) Ensemble, ils se sont alignés sur le
même rejet du Nouvel ordre mondial, des Etats-Unis et des régimes sociaux-démocratiques
européens. Cet été, le « scandale » français, relaté par des journaux tels que LE
CANARD ENCHAINE, LE MONDE et LIBERATION, a provoqué des réaction outrées de la part de
certains dirigeants du Parti communiste français. Certains disaient découvrir cet «
enfant monstrueux né dune complicité entre lextême-droite et certains
mouvements de gauche ». Disant cela, ils péchaient par manque information. Car le
phénomène « national-bolchevique » est né et sest structuré, il y a plus de
dix ans, au cœur de notre pays noir (...) Dés sa création, le parti se revendiqua de
lidéologue belge Jean THIRIART (1902-1992). Dans les années soixante, ce dernier
animait lorganisation JEUNE EUROPE et LA NATION EUROPEENNE, une revue
nationale-communiste ». Ce félin de la subversion (...) devint avec Luc MICHEL, le
théoricien du PCN. THIRIART était considéré par ses émules comme le « Lénine de la
révolution européenne ». Quand à lui, il aimait se définir comme un «
national-bolchevique européen » qui revendiquait une alliance avec feu lURSS pour
la création de lEmpire EURO-ASIE ». THIRIART, avant son décès en novembre 1992,
avait établi des liens étroits avec les nationaux-révolutionnaires néo-bolchevique
russes. Le PCN se veut un parti européen. Il rêve de voir surgir, sur la débâcle des
régimes occidentaux, un Empire « socialiste national européen ». Pour ce faire, il y
développé un semblant de toile daraignée sur le Vieux Continent... Le PCN est
également le représentant en Belgique du FRONT DU SALUT NATIONAL RUSSE, une alliance
entre traditionalistes russophiles et nationaux-bolcheviques orthodoxes adversaires au
président Boris ELSTINE. Luc MICHEL, le leader du Parti communautaire national-européen,
souhaite mettre sur pied, sur le modèle léniniste dorganisation, un large « Front
uni noir, rouge, vert, unifiant nationaux révolutionnaire, nationalistes,
nationaux-communistes et écologistes. (...) Notre but doit être dorganiser la
révolte », précise-t-il dans un document de travail, dont TELEMOUSTIQUE dispose une
copie, destiné à ses futurs alliés. Il poursuit : « IL ne faut pas se faire
dillusions sur une crise globale et simultanée du Système. Nous devrons donc être
prêts à concentrer nos forces et à rejeter notre glaive dans la balance de
lhistoire. (...) Notre but cest la subversion et le renversement du Système
». Luc MICHEL pense bientôt fonder l « Organisation de la Résistance européenne
». La révolution transfrontière est-elle donc pour demain ? A suivre... »
(« Les nationaux-bolcheviques, depuis Charleroi, ils planifient un Empire de lEurope lAsie »,
TELE MOUSTIQUE, Bruxelles, 2 septembre 1993)
« Mais
la grosse préoccupation du PS, cétait le Parti communautaire national-enropéen,
prônant, les thèses fumeuses du national bolchevisme. Celui-ci avait fait campagne sur
le thème : coup de balai aux vieux partis incapables. Une campagne payante puisque le PCN
a récolté 393 voix (3,2 %, soit une progression de 2,1 %, mais pas élu). Des votes de
rejet, donc, qui ne laissent pas la majorité indifférente. »
(« Fleurus, légère évasion socialiste », LE RAPPEL, Charleroi, 11 octobre 1994 - Fleurus est le groupe communal pilote du PCN)
« Le
parti dispose de vastes locaux (300 m2), dune imprimerie et dune maison
dédition à Charleroi et ouvrira prochainement des bureaux à Bruxelles. Entre 1984
et 1987, le PCN publia CONSCIENCE EUROPEENNE (le prolongement dune publication
métapolitique réalisée par les étudiants de lULB), afin de « mener un long travail de clarification politique
pour amener dautres formation sur ses positions »... Proche du «
National-Communiste » « Thiriartien » (lui-même influencé par les
Nationaux-Bolcheviques allemands), MICHEL, un érudit de lhistoire des idéologies,
mit sur pied sa nouvelle mouture dans les formes organisationnelles du Parti
révolutionnaire définies par LENINE dans QUE FAIRE ? Dans lorbite du PCN, toute
une série de structures militantes apparaissent afin de diffuser son idéologie dans
divers milieux socioprofessionnels. Ses militants sont actifs dans des comités de
quartiers et de défense des intérêts du citoyen. Sensible à la lutte contre la
pollution, Le PCN contrôle lassociation EUROPE ECOLOGIE. MICHEL, qui fut
lanimateur du Groupe dAction pour une Ecologie nationaliste du CLAN, rêve
aujourdhui de créer un groupe de type GREENPEACE pour la promotion de son combat.
Le président du parti est un fervent activiste, qui ne ménage ni son temps ni son argent
à sa mouvance. Solidaire de la lutte des peuples tiers-mondistes contre l «
impérialisme yankee » et sionisme, le PCN, adversaire inconditionnel du fanatisme
religieux islamique, a soutenu la Libye et lIrak lors des agressions américaines de
1986 et 1991. Déjà en 1982, sur les traces de Jean THIRIART, Luc MICHEL sétait
rendu à Bagdad en, « Déplacement politique ». Le premier tract du PCN avait pour
slogan : « Washington fait la loi chez nous. CELA NE PLUS DURER, IL FAUT AGIR...US GO
HOME ! ». Par cet antiaméricanisme effréné, le PCN fut suspecté dêtre en
liaison avec les Cellules Communistes Combattantes et « filé » par des sbires du WNP en
présence, selon lui, dun commissaire de la sûreté de lEtat... Courroie de
transmission des adversaires du pouvoir ( comme nous venons de le voir), ce parti est, à
lorigine, un rassemblement hétéroclite devenu monolithique sur une ligne politique
stricte. On y côtoie des militants issus de lextrême-droite, des rangs maoïste ou
du Parti communiste, de la FGTB, du PSC ou de lUDRT, sans oublier les apolitiques ou
ceux du parti Calviniste.
MICHEL et ses disciples veulent fonder un large « Front Uni antisystème », ni de droite ni de gauche : Nationaliste-révolutionnaire dans une conception « Communautariste-Socialiste européenne »... »
(« LEtrange PCN », REPUBLIQUE, Liège, octobre 1992)
« Créé
en 84, ce parti accusateur sest construit une réputation légendaire plutôt grâce
aux procès quil intente que par ses scores électoraux. Quiconque ose soutenir
quil se situe à lextrême-droite sur léchiquier se voit recevoir une
plainte à tous les coup. Un journaliste du PEUPLE a ainsi déclaré au MORGEN quil
sagissait dun parti extrêmement ambigu. « Ils disent quils
sopposent à lextrême-droite, mais leur programme contient des dispositions
qui vont pourtant dans ce sens ». Pour les ennemis au seins de la famille extrémiste, le
PCN est qualifié de national-bolchevique et de pan-européen. A la présidence du
PCN ? on
découvre un certain Luc MICHEL qui aurait fait partie du front de la Jeunesse.
Bourgmestre de Charleroi, Jean-Claude VAN CAUWENBERGHE a dû essuyer quelques plaintes de
sa part. A limage dautres échevins de la métropole. « Quand il dépose
plainte, il plaide lui-même devant la Cour dArbitrage. Cest un maniaque des
recours, il épuise toutes les procédures juridiques, il argumente. Depuis que je suis
bourgmestre, on subit ses plaintes. Cela coûte une fortune... ».
(« Mais qui est donc le PCN ?, DIMANCHE MATIN, Bruxelles, 7 mai 1995)
« Le
Parti communautaire national-européen (PCN) a obtenu linvalidation par le Conseil
dEtat des élections communales à Saint-Gilles (Bruxelles), où lon revotera
dimanche. Cest sur sa plainte aussi que les listes du FRONT NATIONAL ont été
invalidées pour le Sénat et pour la Chambre dans lArrondissement de Nivelles. Le
PCN nie toute filiations avec lextrême-droite. « Ni les pourris ni les nazis »
est son slogan de prédilection. Il revendique une idéologie national-bolchevique pour «
la défense dune Europe unitaire et communautaire indépendante de Washington » »
(LA NOUVELLE GAZETTE, Charleroi et LA LANTERNE, Bruxelles, 20 mai 1995)
« Après
le PTB et URD, le Parti communautaire national-européen (PCN) avait à son tour intenté
une action en référé contre la RTBF pour obtenir le droit de passer sur les antennes
dans le cadre des tribunes électorales. Comme ce fut le cas pour le référé du PTB, la
juge na pas donné satisfaction au plaignant et na pas appliqué la
jurisprudence du Conseil dEtat,qui venait de donner raison à lURD en
obligeant la RTBF à lui donner un temps dantenne. Le PCN a annoncé quil
saisirait la Cour darbitrage afin dobtenir des critères daccès aux
débats électoraux à la radio-télévision pour les petites liste »
(LA LIBRE BELGIQUE, Bruxelles, 20 et 21 mai 1995)
« le PCN
bouwde zlch sinds haar oprichting in 1984 een legendarische reputatie op. Niet zozeer door
politieke kwaliteiten, maar wel omdat de partij « iedereen processen aandoet », zegt een
medewerkster van het CRISP (Centre de Recherche Information Socio-Politique). Vooral wie
de partij in « extreem-rechte » hoek durft te situeren, krijgt van de PCN steevasteen
klacht. Dat ondervond de Waaise krant LE PEUPLE / LE JOURNAL. En ook ABVV-topmam François
JANSSENS werd eind april gedagvaard omdat het blad van de socialistiche FGTB een recht van
antwoord van de PCN geweigert had. Een politieke journaliste van LE JOURNAL : « het is
een uiterstambiguë partij. Ze zeggen dat ze tégen extreem-recht zijn, maar in hun
programma zitten wel maatregelen die dicht in de buurt komen ». Een andere waarnemer
karakterizeert de PCN als « rood-bruin extreem-recht ». « Ze zijn een beejte
kommunistisch en fascistisch tegelijkertijd. En ze dromen van een pan-Europees rijt. »...
Van die obskure achtergronden is in het huidige programma van de PCN geen spoor terug te
vinden. MICHEL heeft op zijn antwoordapparaat dat programma netjes ingesproken. Vijand
nummer één van de PCN is de « diktatoriale wil van Jean-Luc DEHAENE ». Het
eerstebewijs van dat despotisme ziet MICHEL in het feit « dat Dehaene de kleine
partijtjes probeert te verhinderen op te komen ». De partij zegtop te komen voor de
kleine man in eigen land en « het Europa van de burgers ». Maar ook de « onveiligheid
» en de « inplanting van terroristische netwerken van de fundamentalistische islam »
staan op het programma ».
(« PCN zet Front National een hak », DE MORGEN, 6 mai 1995)
«
Curieux groupement, le Parti communautaire national-européen (PCN) récuse toute
filiation vec lextrême-droite. « Ni les pourris ni les nazis » est son slogan de
prédilection. Lidéologie revendiquée est le national-bolchevisme, avec la
défense d « une Europe unitaire et communautaire indépendante de Washington »
ainsi que celle... des francophones de la périphérie bruxelloise et de Flandre. Les
idées de purification ethnique nen sont pas moins présentes dans ce mouvement qui
a participé, au début de lannée à Paris, à un colloque où figuraient des
représentants du Front franco-serbe de solidarité et de lAssociation
France-Serbie. »
( LA LIBRE BELGIQUE, 15 mai 1995)
«
Actuellement, le référent qui détermine la distinction entre gauche et droite est le
niveau dintervention de lEtat dans léconomie ; ainsi retrouvons nous à
droite les libéraux partisans du retrait plus ou moins prononcé de lEtat et à
gauche les socialistes soi-disant protecteurs des acquis sociaux (à nouveau nous
constatons une inversion de valeurs, voilà un parti de renouveau qui vire au
conservatisme). En ce sens le terme dextrême-gauche sappliquerait aux tenants
de vastes nationalisations ou dune économie dirigiste, tandis que «
extrême-droite » désignerait les hyper-liberaux. Dans ce cas, le Front National
(belges) mériterait son qualificatif dextrême-droite, mais il faudrait verser le
Parti Communautaire National-européen (PCN) dans la catégorie extrême-gauche, quoi que
les journalistes et les anti-fascistes » fassent la différence. »
(VOULOIR, Bruxelles, N 5 (AS / 126/128, été 1995)
« Le PCN
sest donné pour objectif dunir tous les ennemis du « système »,
quils soient dextrême-droite ou dultra-gauche. Luc MICHEL se revendique
du « national communiste ». Il
est dailleurs dénoncé comme tel par le président du Front National... Cet étrange cocktail idéologique trouve ses sources historiques dans la tendance « gauchiste » du nationalisme allemand de lentre-deux-guerres. Aujourdhui, dans lex-URSS, ce sont les « nationaux bolchevistes » qui sont le fer de lance de lopposition dite « patriotique » à Boris ETSINE. Alliés aux staliniens sur le retour et aux monarchistes, ils forment avec lextrême-droite russe, un front uni, résolument anticapitaliste (...) Cest toutefois le pouvoir que détestent pardessus tout Luc MICHEL et son parti. Pour lutter contre lEtat, le PCN anime divers groupes de pressions et de comités de citoyens implantés dans la région de Charleroi et à Bruxelles. Très présents sur le terrain, les militants du parti diffusent habilement un discours de type subversif. Laction du PCN et plus particulièrement de son idéologue, Jean THIRIART, un opticien bien connu à Bruxelles, aujourdhui décédé, ont en tout cas intéressé les services de renseignement belges il y a plusieurs années . THiRIART, dirigeant et fondateur de JEUNE EUROPE dans les années 60, et Luc MICHEL furent à lépoque soupçonnés dêtre liés aux Cellules communistes combattantes. Lorsque Pierre CARETTE, chef des CCC, fut arrêté, THIRIART lui proposa en tout cas de laider financièrement. La légende affirme que CARETTE refusa. Au même moment, le Parti du travail de Belgique (PTB) fut approché par les dirigeants du PCN, séduits par lactivisme et certaines théories de ce parti marxiste-léniniste. Une brochure de propagande « CONSCIENCE EUROPEENNE »éditée par le PCN et dénonçant leurocommunisme, fut diffusée auprès des militants néo-staliniens du PTB. Pour ce dernier comme pour Luc MICHEL, STALINE est une référence. »
(Manuel ABRAMOWICZ, « débats », LE SOIR, Bruxelles, 19 mai 1995)
« le
PCN, Parti communautaire national-européen, annonce quil dépose des listes à
Liège, à Namur, à Bruxelles, à Charleroi tant aux élections communales que
provinciales. « Pour barrer la route à lextrême-droite libérale, pour chasser
les voleurs du pouvoir, avec le PCN pour une véritable opposition européenne, populaire,
sociale et écologique. » : voilà la volonté des promoteurs de ce parti dont une
caricature représente le balayeur en chef du grand nettoyage des partis traditionnels.
Cest une chanson que lon a déjà entendue... »
(LA DERNIERE HEURE, Bruxelles, 1 septembre 1994)
Et encore plein d'autres articles que nous ne manquerons pas de mettre en ligne prochainement.