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PCN-Infos du 05 novembre 2001

40 ANS DE COMBAT POUR LE COMMUNAUTARISME EUROPEEN ! 

Il y a tout juste 40 ans, du 3 au 5 novembre 1961, se tenait à  en Allemagne, à Froschhausen, près de Frankfort, sous la direction de Jean THIRIART la conférence qui mettait sur pieds l’Organisation transnationale « JEUNE-EUROPE ».

Quelques semaines plus tôt, le 1er septembre 1961 avait été publié dans le journal « NATION-EUROPE » le « Manifeste à la Nation-Europe », l’acte de fondation d’une doctrine politique et sociale nouvelle : le « Communautarisme européen », le socialisme du XXIème siècle aux dimensions de la Grande-Europe, l’empire-continent.

40 ans plus tard, ce manifeste, qui en est à sa huitième version est toujours le texte fondateur de l’Organisation communautariste transnationale, qui s’est incarnée successivement dans « Jeune-Europe » (1961-65), le « Parti Communautaire Européen » (PCE – 1965-70) et depuis 1984 le P.C.N. « NATION-EUROPE » est toujours notre organe principal. Et certains de nos cadres combattent depuis le début de Années 60 !

40 ans de combats, de répression, de coups du Système. Mais aussi 40 ans de courage et d’honneur !

Depuis 40 ans, la Doctrine communautariste est défendue avec la plus rigoureuse orthodoxie contre toutes les déviations et récupérations, et les grands axes de notre combat sont restés les mêmes : libération et unification de la Nation européenne, solidarité quadricontinentale avec tous les peuples en lutte contre l’impérialisme yankee.

Comment expliquer cette longévité remarquable au milieu de tant de groupes radicaux éphémères ?

Tout simplement parce que le Communautarisme européen, exemple unique avec le Marxisme-Léninisme, n’est pas seulement une doctrine mais aussi et surtout une praxis : celle du Parti révolutionnaire transnational, dont l’Organisation communautariste est depuis 40 ans la colonne vertébrale. Pas de théorie sans action, disait THIRIART à la suite de LENINE.

La longévité du Communautarisme européen, sa survie malgré une « longue marche » harassante et les coups incessants de la répression, sont à rechercher dans sa structuration en Parti révolutionnaire, organisme collectif détaché des individualités éphémères et qui seul assure la durée.

Les débuts furent difficiles, THIRIART dut combattre jusqu’en 1964 à l’intérieur même de l’Organisation pour assurer la victoire de la fraction révolutionnaire qu’il dirigeait. Son pire ennemi à l’intérieur, puis à l’extérieur après 1965 furent les éléments droitiers infiltrés dans l’Organisation, puis les groupucules financés par le système qui furent suscités pour entraver l’action de THIRIART. Depuis 1984, et ce n’est nullement un hasard, le PCN est confronté aux même ennemis : pseudo-intellectuels néo-droitiers, nationalistes attardés, provocateurs et barbouzes « rouge-bruns » ...

Au début du XXième Siècle, dans la Russie réactionnaire, l’ « Okhrana », la redoutable police politique tsariste, s’était déjà faite une spécialité dans la création de pseudo-groupes révolutionnaires destinés à entraver la marche en avant du Parti bolchevique. L’avis de LENINE, avisé et justifié, était pourtant que les provocateurs servaient en dernier ressort la cause de la Révolution, parce qu’ils semaient les moissons de l’avenir. Il avait raison ! Nous ne remercierons jamais assez le Système de financer les groupuscules barbouzards qui nous attaquent parce qu’ils sont ainsi obligés de diffuser malgré tout nos thèses. Et parce que seule la vérité est révolutionnaire et finit par triompher. Depuis 40 ans, l’Organisation communautariste est en effet une machine à digérer ses « concurrents ».

Un journaliste bruxellois a évoqué notre « longue marche vers l’Empire européen ». Nous ne manquons pas de souffle. Nous savons ce que nous voulons et où nous allons. Parce que nous avons la claire conscience de nous-mêmes et de nos origines.

Ces 40 années de combat ont été aussi des années de répression et de censure. Le Système ne nous a épargné aucun coup, surtout les plus bas. Ses media aux ordres nous ont systématiquement censuré ou diffamé. Nous avons vu arriver années après années ses flics et ses barbouzes, ses provocateurs et ses indicateurs. Ils ont pu nous retarder, mais ils ne nous ont pas arrêté, car on n'arrête pas une idée juste et une cause noble.

En 40 ans, le Communautarisme européen a inscrit son action dans la durée. Et c'est là la vocation première d'un Parti révolutionnaire : dépasser les contingences humaines, l'épuisement ou le découragement des militants, pour construire un corps collectif capable de renouveler ses équipes et ses animateurs. Nous n'y avons pas failli. La première force Communautarisme européen est ce sens de la durée, la capacité de pouvoir attendre l'occasion ou l'événement, de surmonter l'échec ou le recul passager. LENINE, parlant du combat épuisant du Parti bolchevique, évoquait le « un pas en avant, deux pas en arrière » des processions moyenâgeuses. Le combat du Communautarisme européen a toujours été rythmé par « deux pas en avant, un pas en arrière ».

Aujourd'hui nos thèses sont incontournables, qu'on les accepte ou qu'on les combatte. La Doctrine communautariste, incarnée depuis 1984 dans le PCN, est la figure centrale de l'Opposition européenne, une figure qu'il est impossible d'éviter ou de dissimuler, comme de nombreux adversaires en ont fait l'expérience. Nos thèses sont suivies, débattues, reproduites, copiées ou discutées. Grâce à notre travail inlassable, nous avons semé, défriché, ouvert de nouvelles terres à notre camps.

En ces jours anniversaires, nous songeons avec émotion aux camarades, jeunes d'âge ou d'esprit, que la mort a frappé et qui nous ont quitté. Nous pensons aussi avec tristesse à ceux qui nous ont quitté par lâcheté, par lassitude, ou parce qu'ils n'ont pas véritablement compris le sens de notre combat.

Nous nous souvenons aussi avec mépris de ceux, heureusement fort rares, qui nous ont trahi, sali, ou renié, qui ont rejoint les rangs de nos adversaires et qui ont combattu ou qui combattent encore aujourd'hui notre cause et nos idéaux. Les uns par veulerie ou par vénalité, les autres parce que la grandeur de notre tâche et de notre dessein historique écrasait leur médiocrité. Que ceux-là sachent que nous ne les oublierons pas...

En ces jours de souvenir, les militants communautaristes n’oublient pas les deux grandes figures de notre Organisation. Jean THIRIART, disparu en 1992, sans lequel notre aventure ne serait pas. Et Roger COUDROY, militant de la première heure, tombé au champs d’honneur le 3 juin 1968 en Palestine occupée, les armes à la main face à l’impérialisme et au colonialisme sioniste. COUDROY, le premier « feddayin » européen mort au combat dans les rangs du mouvement de résistance palestinien, incarne le courage du militant communautariste et est la figure exemplaire de notre solidarité transnationale pour la cause des peuples.

Aujourd’hui le combat continue !

Nous ne pouvons promettre à nos militants que des sacrifices et du travail, ni place, ni prébendes. Notre camarade THIRIART, le premier militant de l’Organisation, concevait le militantisme comme un « sacerdoce politique ». Nous ne pouvons que lui donner raison. Que ceux qui cherchent les honneurs, la vie facile ou les plaisirs de la vie s'écartent de notre chemin. Que ceux qui, par contre, veulent donner un sens à leur existence, et veulent surtout redonner grandeur à notre Patrie européenne nous rejoignent, ils ne seront pas déçus.

A tous ceux qui rejoindront nos rangs, ou qui y combattent déjà, nous ne ferons qu'une promesse : vous vivrez dans la liberté et la dignité, car le Communautarisme européen depuis 40 ans c'est surtout cela, l’exemple vivant que l'on peut vivre debout, libre et dignement face à ce Régime de déshonneur et de bassesse, face à ses valets et ses hommes de main, à ses flics et à ses barbouzes. Notre combat, nos symboles, notre doctrine exprimés chaque jour sont la preuve que dans ce Régime on peut vivre sans courber la tête, que certains ne se résignent pas.

Notre combat est d'ailleurs celui de la liberté. Liberté contre le conformisme et la déshumanisation de notre société. Liberté pour notre peuple. Liberté pour notre Patrie continentale. Liberté pour les peuples du monde. Non pas certes la liberté de se détruire, la liberté de se livrer à la décadence que propose le libéralisme usé, mais la liberté de devenir ce que l'on est, la liberté de devenir et d'être plus, cette liberté qui est l'indispensable accompagnatrice de la puissance.

Car nous pensons que les peuples ont besoin non pas du bonheur mais d'un destin, d'être et non d'avoir !

A nous tous qui n'avons qu'une nostalgie, celle de l'Empire romain, de la grandeur romaine, de la Paix romaine, qui sommes habités par ce que l'historien René GROUSSET appelait le « grand tournant de l 'unité », nous ne pouvons que relire les paroles du grand poète romain VIRGILE qui résonnent au-delà des siècles comme l'écho de notre combat : « qu’il te souvienne, ô Rome, que ta part est de régner sur terre et d'ordonner la paix, d'épargner les vaincus et d'abattre l’orgueil des puissants ! »

Dans ces quelques lignes est inscrit tout le sens de notre combat, toute la grandeur de notre tâche et de notre grand dessein historique. Que ceux qui combattent dans nos rangs, que ceux qui viennent de nous rejoindre ou nous rejoindront bientôt, le sachent : un jour prochain ou lointain, nous en faisons le serment, nous relèverons les Aigles, nous ferons à nouveau entendre le pas des légions, nous ferons à nouveau régner la paix sur notre continent, nous porterons le fer et le sel sur la terre de la nouvelle Carthage yankee.

Notre Europe, libérée et rendue à elle-même, offrira alors sa jeunesse et son avenir au Monde. Alors des décombres du monde bourgeois, marchand et exploiteur, surgira « L' Homme nouveau » qu'annonçaient NIETZSCHE, JÜNGER et THIRIART, la figure héroïque et prométhéenne du Travailleur, qui mettra un terme définitif au monde vétuste et sans joie que nous subissons. Cet homme nouveau, nous le savons au fond de nos cœurs comme de nos cerveaux, ne pourra s'élever que de la nouvelle Rome que sera la Grande Nation européenne, la République impériale communautariste de Reykjavik à Vladivostok, l'Etat géo-idéologique qui préfigurera l'Etat universel. Une nouvelle Rome qui aura brisé définitivement la moderne Carthage dont les capitales sont aujourd'hui Washington et Wall-Street.

Tel est le sens de notre combat, le poids écrasant de notre tâche commune. Face à sa grandeur qui nous élève, les imbéciles peuvent ricaner, les ordures de la politique et des media peuvent tenter de nous salir, les flics et les barbouzes peuvent comploter. Nous laissons aux opportunistes leurs calculs mesquins, leurs visées sordides, leurs appétits dérisoires. Que nous importe leurs élections truquées, leurs querelles ubuesques, les faux débats du Régime. A l'ombre de sa légalité, nous forgeons tous ensemble le glaive qui l'abattra. Nous sommes l'étincelle sous la cendre, l'espoir au fond de la longue nuit qui s'est abattue sur notre Patrie continentale et sur tous les peuples du monde. Nous sommes l'Europe Combattante !  

 

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