80 ANS APRES LA REVOLUTION D'OCTOBRE,

LE COMBAT CONTINUE !

 

Il y a 8O ans, en ce 7 novembre 1917, Octobre pour l'ancien calendrier russe, le Parti bolchevique dirigé par LENINE, au terme de 25 longues années de combat, déclenchait la révolution socialiste à Petrograd et ouvrait ainsi le chemin au plus grand bouleversement du siècle. En quelques heures, le Parti bolchevique, armé d'une discipline de fer, prenait le contrôle de la capitale russe et reléguaient dans les poubelles de l'Histoire les politiciens déjà usés de la particratie russe d'alors. A la tribune du Congrès pan-russe des Soviets, le parlement, vidé de ses opportunistes, LENINE pouvait alors l'acoquinement annoncer son programme : "Nous passons maintenant à l'édification de l'Ordre socialiste". Il lui restait à imposer la paix face à l'Allemagne, à gagner la guerre civile et à chasser les armées impérialistes du sol russe...

80 ans plus tard, l'héritage de LENINE n'est plus, l'Union soviétique, trahie par la bureaucratie usée des GORBATCHEV et autres ELTSINE, a été démembrée et la longue nuit de la guerre ethnique et de la misère s'est abattue sur ses lambeaux épars, pour la plus grande gloire du "Nouvel ordre mondial" et de ses maîtres yankee.

Mais en Russie, LENINE a encore des héritiers légitimes. Et tous n'ont pas abdiqué!

A Moscou, Les défilés fastueux et figé commémorant la victoire des Bolcheviks ont cédé la place à la ferveur populaire des militants. Ce 5 novembre 1997, nos camarades du "Parti Communiste de la Fédération de Russie", la première force à la Douma malgré le poids du nouveau régime, organisaient une soirée de commémoration en plein cœur de Moscou. A la tribune, Guennadi ZOUGANOV, l'homme qui avait porté tous les espoirs des partisans de l'Union soviétique à reconstruire lors du scrutin présidentiel de 1996. Devant plus de 10.000 personnes, notre camarade a prononcé dans l'émotion un discours vibrant sur la grandeur de l'œuvre de LENINE: "Le XXeme siècle a été le siècle de la grande révolution d'Octobre, le XXeme siècle sera celui de la mise en oeuvre de ses idées". Et il ajoutera : "Cette révolution n'a pas été, comme le prétendent aujourd'hui certains historiens, un coup d'Etat réussi par une poignée d'hommes. Au contraire, Lénine et ses compagnons portaient l'espoir de l'humanité". Une salve d'applaudissements, sous une forêt de drapeaux rouges et de portraits de LENINE, a accueilli ces paroles.

Il y a 80 ans, LENINE annonçait le combat pour la terre et la paix. 8 décennies plus tard, il reste d'une actualité brûlante.

Le démembrement de l'URSS, planifié à Washington, a jeté les peuples hier pacifiques dans les horreurs d'interminables guerres civiles.

Et le régime vendu d'ELTSINE s'apprête à dépouiller le peuple russe de sa terre. Notre Camarade Nikolaï KHARITONOV, chef du Groupe agrarien à la Douma, le défenseur des paysans russes au sein de l'Opposition patriotique regroupée autour du PCFR, dénonce cette trahison: "La terre n'est pas destinée à devenir un objet de commerce. Qu'elle nous vienne de Dieu ou d'une puissance extraterrestre, elle doit être utilisée à ses fins véritables – porter des cultures agricoles, nourrir du bétail, de la volaille. Le pouvoir actuel propose la libre vente de la terre parce qu'il ne voit pas d'autre solution. Le Président et le gouvernement veulent donc jeter notre mère Russie aux pieds du capital international. Pour l'instant, ce dernier n'a pas été en mesure d'exploiter notre sol au maximum, puisque le libre commerce de la terre n'existe pas. Et c'est cette situation inextricable qui pousse nos dirigeants à enclencher ce mécanisme infernal. Mais la simple évocation de ce qui pourrait se passer est terrifiante, compte tenu du fait que notre pays ne possède même pas de banque agricole nationale. Or c'est cette banque qui devrait accorder des prêts aux paysans, avec la terre pour garantie ; cette banque, et non un capitaliste quelconque. A ce jour, 80 à 90 % des travailleurs agricoles ne possèdent aucun argent disponible. Croire que, dans les villages, on rêve d'acheter de la terre relève du mythe".

KHARITONOV dénonce surtout le véritable but de l'opération menée par le régime d'ELTSINE, c'est-à-dire l'intégration du peuple russe à la contre-civilisation planétaire yankee, avec ses masses amorphes : "Ce dont il s'agit, c'est du mode de vie du paysan russe, autant dire les racines spirituelles même de la population tout entière".

Le 80eme anniversaire de la Révolution d'Octobre est l'occasion pour tous média stipendiés de stigmatiser les "crimes du Communisme", avec des accents qui rappellent honteusement ceux des révisionnistes de l'extrême-droite tels que l'ont peut les lire chaque semaine dans la presse lepéniste. Tous ont la mémoire courte. Certes, le combat engagé par STALINE pour l'industrialisation de l'URSS a coûté fort cher sur le plan humain. Mais le successeur de LENINE, hanté à juste titre par les menaces de guerre impérialiste, savait que le temps lui était compté: 3 plans quinquennaux, 13 années. Mais en 1942, à Stalingrad, les armées soviétiques arrêtaient enfin les nazis. Et 3 ans plus tard, la glorieuse Armée rouge libérait les camps nazis.

Sans Stalingrad, pas de débarquement en Normandie. Et l'horreur du délire raciste nazi étendue au continent à jamais. Nos journalistes et nos pseudo-historiens ont la mémoire courte. Nous pas! Nous n'avons pas oublié le sacrifice de 30 millions de soviétiques pour mettre un terme à le décennie d'Auschwitz! Et nous n'admettons pas que les admirateurs de la Carthage américaine, c'est à dire les assassins de la Nation indienne, de Dresde, de Hambourg, d'Hiroshima et de Nagasaki, de Hanoï, de Tripoli ou de Bagdad, nous donnent des leçons.

 

Socialisme ou Barbarie, le choix de STALINE reste le nôtre!

 

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