LE PARTI DE "LA MARCHE BLANCHE"

EXISTE DEJA !

Plusieurs années après la "Marche blanche", il est temps de dresser le constat de faillite du Système politico-judiciaire et du Régime qui l’incarne.

Dans une "Lettre ouverte aux comités blancs et à tous les parents qui la liront", parue dans l’hebdomadaire "TELEMOUSTIQUE", le 24 juin dernier, Carine et Gino RUSSO, les parents de Mélissa, dénonçaient cette faillite sans appel : "Aujourd’hui, deux ans après l’enlèvement de nos petites filles, nous, leurs parents, continuons de nous poser des questions. Mais la question essentielle qui se pose à nous est devenue existentielle : "Quelle leçon devons nous tirer de cette abominable expérience ?" La réponse qui se profile est effrayante : argent, pouvoir et absence de scrupules continuent de régner en maîtres et, face à cela, la sincérité des plus profonds sentiments qui sont ceux des parents que nous sommes ne pèse aucun poids (...). Les mêmes mécanismes pervers qui ont permis que nos deux petites filles soient enlevées un 24 juin 1995 continuent de fonctionner deux ans plus tard".

Paul MARSCHAL, le père d’An, dans son livre "A la recherche de An et Eefje", est encore plus dur à l’égard de "ces responsables", qu’ils soient issus du monde politique ou des milieux de l’enquête, qu’ils aient ou non été cités dans le rapport de la Com-mission Dutroux et "tentent mesquinement d’ouvrir leur parapluie et d’échapper à leurs responsabilités".

Le 15 juin 1997, le premier "FORUM BLANC" était organisé à Louvain. Quelque 250 personnes y participaient. On y déclarait notamment que "les institutions écrasent les hommes. Les systèmes institutionnels ne visent malheureusement plus que leur survie".

Le 20 octobre 1996, pourtant, près de 350.000 personnes marchaient pacifiquement dans les rues de Bruxelles pour manifester leur désir d’une société plus juste, plus transparente. Cette foule énorme était venue à Bruxelles le 20 octobre 1996 pour clamer son indignation, sa colère et sa solidarité avec les victimes de Dutroux et Cie.

Mais les 300.000 marcheurs du 20 octobre n’étaient pas là que pour ça. Ils étaient là parce qu’ils en ont assez de l’hypocrisie de la justice et des pouvoirs publics. Ils étaient parce qu’il était clair que les tenants du Régime ont intérêt à cacher la vérité qui les met en cause. Ils étaient là parce qu’ils en ont assez de vivre dans une société vouée au sous-emploi, à la précarité. Ils étaient là encore pour protester contre la société de l’argent, où même les enfants ne sont plus que des marchandises. Ils étaient là parce qu’ils ont compris que ce sont les travailleurs et les démunis qui font les frais du système libéral.

La "marche blanche" n’a pas été récupérée par l’extrême-droite ou l’extrême-gauche : c’est vrai. Et la presse aux ordres de la particratie étaient là pour canaliser la colère populaire.. Mais malheureusement elle l’a été par les tenants du Régime qui, moyennant certaines mesures et promesses, veulent endormir les Belges et les empêcher de mettre à mal ce plus que triste Régime.

Quel est le poids des familles des victimes, petits "amateurs" face aux "professionnels" de la politique ? Il faut noter que ces pros parlent - ils ne font et ne feront que cela - "des dysfonctionnements" alors qu’en réalité le Système fonctionne selon un mode bien défini : sévère et impitoyable pour les "petits", indulgente voire complaisante pour les "nantis".

Tant qu’il ne s’agissait que de "Julie et Mélissa", nos professionnels n’ont guère bougé. Ce sont les travailleurs - ceux de VOLKSWAGEN en premier lieu - qui les obligèrent à se manifester. En effet, ils n’accusaient plus seulement Dutroux et Nihoul, ils mettaient en cause le Régime en le désignant comme le véritable responsable de la crise économique et sociale que traverse le pays.

L' "affaire Dutroux" a été l’étincelle qui mit le feu à la plaine. Les Belges (!), en participant à la marche blanche, ont prouvé qu’ils n’avaient plus confiance en Dehaene et les siens de la particratie pourrie, tous pareils, tous aussi incapable que menteurs !

Un sondage paru dans la "DERNIERE HEURE" du 22/10/96, soit deux jours après la marche, le démontrait. A la question "Croyez-vous à la sincérité de Jean-Luc Dehaene (premier-ministre de l'époque) lorsqu’il promet des changements importants dans l’organisation de la justice", seules 26,3 % des personnes interrogées répondaient par l’affirmative, contre 65 % qui étaient d’avis contraire. Une majorité de ces opposants estimait que "Dehaene tente à présent de récupérer la situation. C’est trop tard... ".

Un an plus tard, tous les sondages confirment que la majorité de nos concitoyens partage encore ce refus du Régime et de ses politiciens.

Ainsi un sondage de "MARKETING-UNIT-INRA", réalisé en août 1997 pour "LE SOIR" auprès de 400 personnes de plus de 15 ans, montre que près de trois quart des Belges ne croient pas que la justice ait changé, ni que le pouvoir soit plus proche de la vie quotidienne. Les plus âgés, surtout francophones, soit 40 % seraient même prêt à voter pour un parti blanc.

Plein d’illusion encore, les RUSSO et les LEJEUNE, toujours aussi fermes dans leurs convictions démocratiques et conscients des risques de dérives, ont demandé une fois encore, aux partis politiques traditionnels en place d’organiser le changement. D’urgence.

Ils vont attendre longtemps ! Encore et toujours... Quand les parents des petites victimes d’un Système incapable verront-ils enfin que leurs enfants sont morts pour rien, que la prise de conscience populaire d’une ampleur inédite n’a engendré aucune volonté impérieuse de réformes concrètes et rapides, bénéficiant de moyens importants ?

Aujourd’hui comme hier, il n’y a rien à attendre de politiciens qui ne veulent que se servir et non servir le peuple.

Pour eux, toujours plus de privilèges et d’avantages. Pour nous, toujours plus d’injustice, de pauvreté, de taxes, d’insécurité, de promesses jamais tenues...

La fameuse "COMMISSION VERWILGHEN" n’a servi à rien, sinon à calmer le peuple en colère pendant quelques mois. Pas de sanctions, pas de réformes. Un show médiatique plein de vide. Et puis, si des magistrats, des gendarmes et des policiers ont failli, ce ne sont pas eux qui ont voté de mauvaises lois, qui refusent les crédits. Ce sont ces mêmes politiciens qui siègent à la Commission, des Ecolos aux néos-nazis, qui sont les coupables.

Pour eux non plus, pas de sanctions ! WATHELET, ancien ministre, est toujours juge européen à Strasbourg et touche ses 800.000 FB mensuels.

Et VERWILGHEN, lui, qui cumule mandat parlementaire, échevinat à Termonde et cabinet d’avocat se verrait bien ministre. Sans doute pour ne rien faire au gouvernement, comme il n’a servi à rien à la tête de la commission !

 

AUJOURD’HUI LA SOLUTION DOIT ETRE RECHERCHEE

EN DEHORS DES PARTIS TRADITIONNELS

Pas à l’extrême-gauche, où le PTB tente indécemment de récupérer la colère populaire depuis un an. Jamais avant la mort tragique des enfants le PTB ne s’est préoccupé de la Justice ou de donner à la police les moyens de rétablir la sécurité ! Et dans son hebdomadaire « SOLIDAIRE », le PTB attaque sans relâche depuis 20 ans les policiers honnêtes qui font leur travail...

La solution est encore moins à trouver chez les néos-nazis, à l’extrême-droite. Aucun des nombreux groupuscules d’extrême-droite qui dénoncent aujourd’hui la corruption n’a les mains propres ! Et surtout pas le « FRONT NATIONAL » dont un député bruxellois vient d’être inculpé pour corruption après avoir été acheté par la maffia russe. Sans parler des nombreuses condamnations pour viols ou pédophilie qui émaillent les casiers judiciaires de beaucoup de responsables de l’extrême-droite.

Et puis, on sait depuis Berlin 1933 comment les nazis et leurs héritiers actuels résolvent les problèmes des démocraties parlementaires...

 

ALORS QUE FAIRE ?

Soutenir et rejoindre un Parti qui depuis 1984 exige tout ce que la "MARCHE BLANCHE" a réclamé.

Soutenir et rejoindre un Parti qui veut dépolitiser la magistrature et les polices, établir un contrôle démocratique sur la Gendarmerie, leur donner les moyens de veiller à la sécurité de tous.

Soutenir et rejoindre un Parti qui depuis plus de dix ans a pour slogan principal "Une volonté de Justice et d’équité" et pour emblème la balance de la Justice.

Ce Parti, qui est celui de la "Marche blanche", existe déjà depuis 1984 : c’est le PCN, le "Parti Communautaire National-européen".

 

QUE VEUT LE P.C.N. ?

Pas de paroles en l’air, pas de promesses jamais tenues, pas des places, du fric et des privilèges comme les politiciens du Régime, mais le salut public !

Pas de réformes sans lendemain, mais une société sans classes ni privilèges, où règnent la Justice et l’équité !

Pas changer de majorité mais changer de Régime et de Système !

Les partis usés, les politiciens corrompus de la particratie PSC-PS-PRL-FN-ECOLO (ou leurs complices flamands du CVP-SP-VU-VLD-VB-AGALEV) vous trahissent tous depuis trop longtemps, élection après élection.

 

CA SUFFIT !

Aujourd’hui, il faut exiger des comptes et préparer l’alternative :

Un seul Parti y travaille, le PCN. Votre place est avec nous ! Aidez-nous à vous défendre !

 

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