Europe-Ecologie est une association née en Belgique au début des années 80. Ses différentes actions et particulièrement les manifestations contre les Euro-missiles l'amenèrent à cotoyer des militants de formations divers dont ceux qui devaient créer peu de temps aprés le Parti Communautaire National-Européen (PCN). Du respect mutuel qui est né dans l'action radicale est né une véritable convergence qui devait aboutir au soutien d'Europe-Ecologie aux listes électorale du PCN.

Europe-Ecologie se développa aussi par l'arrivée des militants Français de Résistance Verte en 1996 qui apportèrent leurs expériences à l'association. Aujourd'hui Europe-Ecologie forte de ces bases militantes représente l'écologie radicale qui refuse toutes sortes de compromissions.


Ce site sera mis à jour prochainement et nous encouragons tous nos visiteurs à nous contacter pour nous aider. En attendant vous pourrez lire le texte de notre manifeste ou bien nous envoyer du courrier:

EUROPE-ECOLOGIE : 39 Rue des Vierges - 1000 Bruxelles - Belgique tel: (+32) 2 218 73 09

EUROPE-ECOLOGIE: BP 4065 - Centre Albert - 6000 Charleroi 4 - Belgique

EUROPE-ECOLOGIE: Nouvelle adresse française en cours.

EARTH FIRST: EF!, Prior House 6, Tilbury Place, Brighton BN2 2GY, UK


EUROPE-ECOLOGIE :

POUR UNE ALTERNATIVE VERTE RADICALE !

Aujourd’hui, l’écologie est récupérée, à la fois par les partis « écologistes », par le système et par la société de consommation.

La percée des partis « écologistes » est un fait. Derrière celle-ci se cache deux réalités.

D’une part, l’utilisation de l’écologie pour faire carrière politique. C’est une voie commode pour quelques ambitieux. Ceux-là sont prêts à toutes les compromissions avec la particratie traditionnelle. Ainsi en Belgique, des élus « Ecolos » siègent aux conseils d’administration d’intercommunales diverses, participent à des majorités nationales et communales. Les passages aux partis traditionnels sont fréquents. Ainsi en France des « écologistes » siégent au gouvernement et se partagent entre la particratie de droite et de gauche, dans l’espoir de quelque strapontin parlementaire. En Allemagne, la situation est la même comme partout ailleurs en Europe.

D’autre part, ces mêmes partis sont le refuge d’utopistes qui refusent le progrès.

L’Ecologie politicienne se disqualifie par là même comme alternative, même si, parfois, elle fait entendre une voix utile.

 

EUROPE-ECOLOGIE :

NOUS DENONÇONS LA RECUPERATION DE L’ECOLOGIE PAR LA PARTICRATIE !

Pour les partis du système, il s’agit de récupérer l’écologie en vidant de leur contenu toutes ses légitimes revendications. Les « Verts » sont ainsi devenus l’objet de toutes les sollicitations. La récupération bat son plein. Comment s’en étonner ? L’intérêt subit pour l’écologie montré par la classe politicienne s’explique non seulement par la sensibilisation, somme toute récente, de l’opinion aux problèmes de l’environnement, mais surtout par sa manifestation électorale : lorsque l’écologie « fait » des voix, elle intéresse les politiciens.

Il est extrêmement amusant de voir les partis régimistes faire assaut de « volonté écologiste ».

La farce ne provient pas seulement de l’affreux électoralisme qui, depuis les succès des groupes "verts", pousse ces partis à les courtiser. Non, elle vient surtout de cette négation même de leurs «doctrines» que représente le ralliement à la défense de la nature et du cadre de vie.

Le Capitalisme, comme la Sociale-démocratie, sont tous deux issus du monstrueux développement industriel du XIXème siècle et ils ont comme idée maîtresse la croyance en un progrès économique indéfini. Ces deux idéologies ne peuvent être que favorables à un productionnisme forcené, à une quête constante de l’expansion des forces de production. Même après la vague écologiste, ces deux idéologies apparaissent liées sur le plan de la poursuite de la destruction du cadre naturel. Il leur est impossible de mettre fin aux excès de l’industrialisation à outrance.

Les alliances des responsables politiques des partis « écologistes » avec des partis traditionnels mon-trent simplement qu’ils font passer leurs carrières politiques et leurs intérêts privés avant leurs conceptions écologiques.

Enfin, pour la société de consommation, le climat créé par les revendications écologiques est une nouvelle source de profit : nourriture et alimentation « naturelles », utilisation publicitaire, « produits verts », etc.

 

EUROPE-ECOLOGIE :

NOUS AFFIRMONS LA NECESSITE DE L’ECOLOGIE !

Pourtant, l’écologie et ses préoccupations sont une nécessité vitale.

L’avenir des générations futures est conditionné par les décisions, ou l’absence de décision, que nous prendrons dans ce domaine ; le débat sur le nucléaire en étant une illustration.

Alors entre un capitalisme technocratique sacrifiant tout à ses cités de science et de violence et une écologie politique rétrograde et en voie de récupération, il faut ouvrir une autre voie pour l’écologie.

 

EUROPE-ECOLOGIE :

NOUS LUTTONS POUR UNE ECOLOGIE EUROPEENNE !

Nous, écologistes européens radicaux, luttons contre ceux qui ont transformé de vastes parties de la planète en un vaste dépotoir pour augmenter, qui la puissance politique d’une bureaucratie tyrannique, qui le taux de profit de certaines sociétés multinationales.

Nous ne voulons pas céder à nos descendants un monde saccagé matériellement et moralement par la société de consommation que nous subissons. Là encore, nous sommes les seuls à ne pas sacrifier l’avenir au présent.

Or, la société moderne gaspille toutes les ressources naturelles de notre planète, dans le seul but de développer encore une société de surconsommation, forme d’esclavage sophistiquée pour l’humanité.

Pour nous l’écologie n’est pas une fin en soi mais implique toute une conception de l’existence, tout en ensemble de valeurs, nécessairement opposées aux idéologies dominantes.

 

EUROPE-ECOLOGIE :

NOUS VOULONS PRESERVER L’AVENIR !

Pour préserver l’avenir, nous, écologistes européens radicaux, réclamons donc l ’adoption de me-sures concrètes :

SUR LE PLAN EDUCATIF : Nous voulons une réforme radicale de l’Education nationale, qui ne doit plus former de nouveaux consomateurs-producteurs, mais viser à développer le caractère et le sens critique de l’individu.

Les deux sources principales de POLLUTION MENTALE permettant le productionisme outrancier étant la PUBLICITE COMMERCIALE NON-INFORMATIVE et le MONOPOLE DES MOYENS D’INFORMATION détenus par la ploutocratie diri-geante. Elles doivent être considérées sur le même plan que les sources matérielles de pollution et rigoureusement combattues comme telles.

Il faut inverser la marche actuelle de la société vers une dépendance toujours plus grande vis-à-vis des choses matérielles et de la technocratie , aux dépens de la liberté de l’individu et au prix du pillage ir-réversible de la nature. L’augmentation des satisfactions matérielles et donc de la dépendance envers elles est seulement l’augmentation d’un esclavage. Changer cette orientation suicidaire passe par le CHANGEMENT DES MENTALITES.

SUR LE PLAN ECONOMIQUE : Nous voulons mettre un terme au gaspillage engendré par la so-ciété de consommation ; produire pour satisfaire des besoins réels et non plus produire pour pro-duire. Ce devra être obtenu par des mesures coercitives, telles que le contingentement, par le contrôle rigoureux de la publicité commerciale et par une incitation permanente des activités et façons de vivre axées sur l’exercice de qualités humaines plutôt que sur la consommation de produits et d’énergies artificielles.

Il s’agira, partout où cela sera possible et à production égale, de favoriser une reprise de l’agriculture, de l’artisanat et de la petite industrie.

Sur le plan de l’énergie, il faudra s’orienter vers les énergies non-polluantes.

SUR LE PLAN DE L’ORDRE CIVIL : les mégalopoles de béton et d’acier, produites par le développement capitaliste sont des fabriques monstrueuses de névroses et de dégradations humaines. Il faut mettre un terme définitif à leur développement. Il est fondamental de bloquer, tout au moins, et d’urgence, l’urbanisation effrénée de notre société. L’extension des villes doit cesser à tout prix grâce à des dispositions législatives visant à inverser la tendance et à favoriser le retour des populations vers les campagnes, les petits et moyens centres.

Il est évident que l’on ne pourra obtenir cela que parallèlement à une révision profonde de la logique économique de la Nation européenne. L’économie devra se plier à la vie de la Nation européenne.

 

EUROPE-ECOLOGIE :

NOUS AVONS L’AMBITION DE RECONCILIER

LA SCIENCE ET L’ECOLOGIE !

Sur le plan des sciences et des techniques, nous, écologistes européens radicaux, estimons que le but assigné à la recherche scientifique doit être bien différent des actuels (servir la production et améliorer le soi-disant « bien-être »). Elle devra étudier en priorité les causes et les conséquences des problèmes écologiques actuels sur l’Homme et la nature et apporter les moyens technologiques et matériels pour y remédier.

La recherche et la valorisation des sources d’énergie alternatives, ainsi que des méthodes de production écologiquement acceptables, doit être naturellement un devoir pour la science. Enfin, elle devra déterminer les critères d’intervention pour l’amélioration du milieu naturel, de manière à le sortir de son état de dégradation actuel.

 

EUROPE ECOLOGIE :

NOUS COMBATTONS

POUR CHANGER DE SYSTEME !

La catastrophe écologique, qui menace chaque jour davantage, réclame des mesures d’urgence et un engagement prioritaire s’attaquant globalement aux causes du problème et non à certains de ces aspects sectoriels ou locaux. Cette tragique réalité est provoquée par les abus d’une certaine technique et doit être combattue par des mesures d’ordre technique et scientifique. Cette catastrophe est la conséquence directe de la pollution engendrée par l’activité industrielle depuis l’avènement des structures capitalistes du XIXème siècle et de ses dérivés, tel hier le capitalisme d ’Etat de type soviétique.

La première de ces pollutions est la conception même de la vie moderne, qui exclut tout ce qui n’est pas lié à l’utilité économique immédiate. Cette conception est propagée par la ploutocratie qui nous gouverne sous le couvert de la fausse « démocratie » parlementaire et qui cherche avant tout le profit. Elle repose sur la croyance aux possibilités illimitées de la Technique et de la Science. En cherchant le placement d’une masse toujours croissante de produit, et donc en créant sans cesse la demande pour ces produits, le capitalisme a réussi à créer à tous les niveaux de la société une masse énorme de besoins, qui, dans le passé, n’avaient jamais été ressentis.

Une technique toujours plus évoluée et raffinée a transféré dans le domaine de la nature le poids énorme de ces besoins. Notamment en recherchant sans cesse des fournitures croissantes d’énergie, nécessaires à la production frénétique de biens et de services.

Le résultat de tels choix ne pouvait être différent que celui que nous subissons aujourd’hui. Tandis que d’un côté la nature manifeste par des signes évidents sa fatigue et son épuisement, de l’autre la société économique nie cette réalité angoissante et prétend toujours assurer le bonheur des hommes.

LA CATASTROPHE ECOLOGIQUE ACTUELLE est un acte d’accusation contre la société marchande moderne dans son entièreté et on doit y répondre en tant que tel : C’EST LA SEULE ALTERNATIVE A NOTRE AUTODESTRUCTION, c’est le seul moyen d’assurer notre avenir.

 

EUROPE ECOLOGIE :

NOUS VOULONS CHANGER LES ESPRITS !

Il est clair que pour effectuer des changements aussi radicaux, une véritable révolution des esprits est nécessaire. Cela dit l’Europe porte dans son génie les richesses suffisantes pour relever un tel défi.

Deux conditions sont cependant nécessaires.

Tout d’abord l’indépendance du politique. Rien, en effet, n’est possible à un Etat soumis en perma-nence aux pressions de l’argent, des lobbies, des médias ou même de l’opinion, dans le domaine où l’intérêt général heurte tour à tour chaque intérêt particulier. Comment les autorités locales peuvent-elles imposer une mesure coûteuse à une entreprise, même si la législation permet de l’exiger, si cette mesure doit entraîner licenciements, chômage et, par voie de conséquence, leur non-réélection et leur impopularité ? On ne peut tout vouloir à la fois : la politique du plus grand dénominateur commun et celle du très long terme.

Ensuite, il est absolument vital que, malgré les suspicions dont la recherche scientifique est l’objet ces dernières décennies, le progrès des connaissances se poursuive. Ce que la science a transformé en travail, en force de production, de guérison, la même science, née de l’Europe principalement, doit s’organiser pour reconstruire la nature et la stabiliser.

Le progrès de la science, notamment celle du vivant, la génétique, est indispensable pour découvrir les voies d’un nouvel équilibre, pour nous libérer de l’utilitarisme.

 

EUROPE-ECOLOGIE :

NOUS VOULONS UNIR L’ECOLOGIE

ET LA PARTICIPATION DU CITOYEN A LA VIE DE LA CITE !

Pour nous, écologistes européens radicaux, écologie et participation du citoyen à la vie de la Cité doivent forcément aller de pair.

L’émergence des revendications écologiques, et surtout de l’écologie politique, coïncide avec une remise en cause du fonctionnement actuel de la fausse « démocratie » parlementaire et de la particratie usée et corrompue. Elle rend tout à fait indispensable une exigence renouvelée de la participation des citoyens à la vie de la Cité, participation dont ils sont écartés par la particratie et ses liens avec l ’affairisme et l’impérialisme.

Cette remise en cause s’est faite dans diverses directions. L’absence de débats réels et les méthodes de la particratie nous ont laissé dériver et négliger pendant trop longtemps des problèmes aussi essentiels pour la planète, notre environnement, et finalement pour l’épanouissement de l’homme. Elle provient du mur d’incompréhension rencontré souvent par les associations et les particuliers face à l’Etat et aux élus à différents niveaux. Elle prend parfois d’autres formes inquiétantes comme l ’appel à la compétence, aux experts, aux scientifiques pour arbitrer, voire décider en lieu et place des citoyens, ou encore le recours à un encadrement social et réglementaire enserrant l’individu dans un carcan de contraintes et de normes comportementales. Ces deux risques potentiels de dérive méritent d’être soulignés et condamnés.

Tout au contraire, notre approche de l’écologie part d’un constat que les écosystèmes révèlent d’abord la complexité des systèmes, la recherche permanente d’équilibres renouvelés, l’interactivité entre les événements et les choses

Aussi, convient-il au contraire d’inciter à la diversité, à la confrontation des points de vue, à la participa-tion de tous et donc d’insister sur la nécessité de l’exigence de la participation accrue du citoyen à la vie de la cité . Cette exigence s'élargit désormais à l'échelle européenne où nous devons avancer vers une Europe politique appuyée sur des institutions réellement représentatives des citoyens.

L’écologie part du très voisin pour concerner toute l’Europe. Le plus souvent aussi c’est un lien continu qui doit unir l’extension du champ à travers les institutions européennes de la participation des citoyens et de la nécessité d’une participation locale plus vivante.

Le constat est sévère, non seulement sur l’état de la planète, mais aussi sur l’état de la participation des citoyens à la vie de la Cité, singulièrement lorsqu’il s’agit des sujets liés à l’environnement. Nous ne sommes pas des pays démocratiques - d’ailleurs il n’y en a pas. Nous sommes des pays d’intention démocratique.

La confiscation de la démocratie par la particratie apparaît singulièrement en matière d’écologie et d’environnement.

L’écologie n’est pas seulement un ajout à notre pensée communautaire. Par sa force de contesta-tion et de remise en cause, elle peut constituer un des éléments moteurs régénérateurs de notre pro-jet civilisateur. De ce point de vue, l’extension de la participation des citoyens à la vie de la Cité est un axe essentiel. Elle passe par deux voies complémentaires : l’amélioration des mécanismes d’information, de formation, de consultation, de décision et de contrôle, mais aussi l’affirmation de valeurs comme celle de l’épanouissement de l’homme et le refus du primat de l’argent, comme notre con-ception du travail, du socialisme et de l’éthique communautariste de l’humanisme européen.

 

EUROPE-ECOLOGIE :

NI DROITE ,NI GAUCHE, CONTRE LE SYSTEME !

Au départ, l’écologie politique qui n’était pas encore politicienne est née sur les bases très saines du principe « ni droite ni gauche », refusant de s’engager dans les fausses joutes électoralistes de la particratie régimiste.

Aujourd’hui il n’en est plus rien ! En Belgique, les « écolos » discutent aussi bien avec la gauche socialiste qu’avec la droite libérale, rêvant déjà de strapontins ministériels. En France, les « Verts » ont éclaté, « Génération Ecologie » se prostituant à la droite libérale, tandis que les « Verts » de VOYNET, après s'être vendus à la gauche sociale-démocrate avec leur entrée au gouvernement de la "Gauche plurielle", révent aujourd'hui de strapontins parlementaires.

Aujourd’hui, il n’y a plus aucun espoir pour les écologistes et la cause de l’écologie dans l’écologie politicienne.

D’ailleurs, en Belgique comme en France et partout en Europe, les véritables militants écologistes se battent en dehors des organisations politiciennes . Et il n’est pas jusqu’à « GREENPEACE » qui n’ait vu ses militants les plus honnêtes quitter une organisation dont on peut aujourd’hui légitimement s’interroger sur les tenants et les aboutissants pour fonder le réseau « EARTH FIRST », dont EUROPE-ECOLOGIE participe aux activité dans l’Espace francophone.

Aujourd’hui la place des militants écologistes radicaux, authentiques, honnêtes se trouve non pas dans les partis de l’écologie politicienne qui se sont prostitués au Système mais dans un front uni, radical, contre le Système et contre le Régime qui le représente. Un front où tous les ennemis du système, nationaux-révolutionnaires, communistes, écologistes radicaux ou socialistes authentiques ont leur place.

C’est à cette lutte unitaire que l’association EUROPE-ECOLOGIE, fraction verte et électoraliste du Communautarisme européen, appelle les militants écologistes qui veulent redonner à leur combat le sens qu’il n’aurait jamais du perdre, celui d’une alternative au système capitaliste libéral et à la faillite des partis politiques qui le soutiennent.


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